Cette année, c'est la région Bourgogne Franche-Comté Rhône-Alpes qui organisait, avec le bureau national, ces retrouvailles annuelles (*). Et c'est Valpré, hôtel***, centre de séminaires et de congrès situé dans un magnifique domaine arboré, à Ecully, près de Lyon, qui a été choisi pour nous accueillir.
Etaient arrivés en précurseurs, comme à l'accoutumée, les membres du conseil d'administration. Pas seulement pour tenir leur réunion annuelle qui traditionnellement précède l'assemblée générale de l'association, mais aussi pour assurer la préparation matérielle de ce week-end, aidés en cela par leurs "moussettes", elles-aussi très actives : confection des pochettes individuelles, mise en place du dispositif d'accueil dans le hall de l'hôtel, installation du grand pavois et de la toute nouvelle banderole de l'amicale.
Tout était paré lorsqu'arrivèrent les premiers participants, en ce vendredi après-midi. Après avoir signalé leur présence à l'équipe d'accueil de l'amicale, reçu leur sac de bienvenue, pris possession des clés de leur chambre à la réception de l'hôtel et s'être installés, les voici découvrant le centre Valpré et ses abords verdoyants, retrouvant leurs amis, que souvent ils n'avaient pas vus depuis longtemps. Moments d'émotion, de bonheur, parfois de tristesse … Mais c'est cela, les retrouvailles.
Ce fut ensuite le pot de bienvenue offert par Valpré, puis le premier repas, moment privilégié d'échange et de convivialité. Ce dîner s'acheva en musique, avec d'abord quelques notes du saxo de notre ami Michel Gillet, puis la remarquable prestation d'un groupe choral toulonnais, créé à l'initiative de Paul Caus, mais surtout préparé et dirigé de main de maître par Guy Girard, ancien musicien professionnel qui animait, avec son épouse Paule, les repas dansants en région PACA-Corse, et qui est devenu depuis membre sympathisant de l'amicale. Pour ce premier soir (ce groupe se produira aussi le dimanche soir), le chant nous invite au voyage dans les îles d'ici ou d'ailleurs …
Le samedi matin vit comme d'habitude le groupe se scinder en deux : les membres de l'association se réunissent en assemblée générale, tandis que les épouses et autres accompagnants visitent une soierie. L'après-midi, nous fûmes à nouveau réunis pour une visite de Lyon en car, qui devait nous faire découvrir les principales curiosités de l'ancienne capitale des Gaules. La première étape nous conduisit à "Notre-Dame de Fourvière", magnifique basilique dominant la ville, avec à proximité le site antique des "Théâtres romains". Mais malheureusement, la suite de cette excursion ne put être effectuée, des manifestions perturbant sérieusement la circulation automobile dans toute la ville et faisant découvrir aux excursionnistes des "bouchons" bien différents de ceux qui participent à la réputation de la cité lyonnaise. Malgré des ajustements successifs de parcours pour tenter de contourner ces difficultés, les organisateurs durent, à leur grand regret, mais avec la compréhension de tous, et pour ne pas compromettre la suite du programme, se résoudre à rentrer directement au bercail.
Aucun bouchon, ni sur le Rhône, ni sur la Saône, ne vint perturber en cette soirée du samedi le dîner-croisière programmé. Cette navigation fluviale nocturne nous permit de découvrir et d'apprécier les illuminations des divers bâtiments situés sur les rives, ou plus éloignés comme la basilique de Fourvière, avec un étonnant contraste entre d'une part les édifices anciens, dont l'éclairage très classique, variant du blanc au jaune, est suffisamment neutre pour laisser la vedette à leur beauté architecturale, et d'autre part les constructions récentes du quartier de la Confluence, éclatantes de lumières modernes, de couleurs vives, de motifs et effets multiples.
Le dimanche matin fut, là-aussi comme à l'accoutumée, consacré aux cérémonies. La messe tout d'abord, célébrée en la très belle chapelle de Valpré par le père Guy Vandevelde, assisté par le diacre Christophe Bail, aumônier militaire régional catholique … mais aussi ancien de l'École des mousses (dans les années 80) et ancien sous-marinier ! Ensuite la cérémonie du souvenir au monument aux morts du cimetière de la ville d'Ecully, avec dans un premier temps les allocutions de Bernard Amilin, coordonnateur régional, et de monsieur Sébastien Michel, premier adjoint, délégué aux Anciens Combattants, représentant monsieur le maire, puis le dépôt de deux gerbes au pied du monument, l'une au nom de l'amicale par son président, Bernard Marcq, l'autre au nom de la ville par le représentant du maire, et enfin en point d'orgue la sonnerie "Aux Morts" et la minute de silence, ponctuée comme il se doit au clairon. Cette cérémonie, traditionnellement organisée par l'Amicale des Pupilles-Mousses dans la ville où se tiennent ses retrouvailles annuelles, et qui se veut à la fois sobre et solennelle, a bénéficié du concours d'un clairon en la personne du second-maître Didier Munoz de la P.M.M. de Lyon, et a été honorée par la présence, outre du premier adjoint déjà cité, de messieurs Aimery Fustier, adjoint à l'urbanisme et ancien de l'École navale, Thibault Chervet, directeur de cabinet du maire, Albert Boussey, président de l'Union Nationale des Combattants (U.N.C.) d'Écully. Etaient également présents les drapeaux d'associations patriotiques : Médaillés Militaires (Ecully - Ouest Lyonnais), Souvenir d'Ecully, Union Nationale des Combattants (Ecully).
Place fut faite ensuite, une fois encore, aux plaisirs de la table, mais également de la danse, au cours du repas de clôture, qui se prolongea, du moins sur la piste, jusqu'en fin d'après-midi. A cette occasion furent distribués les lots d'une loterie dont les billets étaient en vente depuis le début du séjour ; lots bien évidemment très divers, le plus important d'entre eux étant un téléviseur à écran plat.
Vint enfin le moment du dernier dîner à partager entre amis, propice à l'échange d'encore quelques souvenirs, à de longues discussions et promesses de "revoyure". Pour clôturer ce repas la chorale toulonnaise, en tricot rayé agrémenté d'un pompon rouge, renforcée de quelques chanteurs supplémentaires recrutés au cours du séjour, égaya les convives par des chants de marins, rappelant leur jeunesse à nombre d'entre eux, qui reprirent en chœur ces éternelles chansons.
Ainsi s'achevaient les retrouvailles 2016, qui demandèrent pour leur préparation et leur réalisation un grand investissement en travail et en temps de la part de leurs organisateurs, membres du bureau national ou responsables régionaux (Bernard Amilin, le coordonnateur régional, et son trésorier Didier Haslin), sans oublier les épouses des uns et des autres, dont la participation fut loin d'être négligeable. Qu'ils en soient toutes et tous remerciés, comme également celles et ceux qui, présents pour le conseil d'administration, leur prêtèrent main forte pour la préparation matérielle du site et l'accueil des participants.
Préparatifs.
Vendredi après-midi : accueil des participants.
Première soirée.
Samedi matin : assemblée générale pour les uns ...
Visite d'un atelier de soirie pour les autres.
A Lyon, ville de la soie depuis le XVIe siècle, l'Atelier de Soierie accueille les visiteurs pour la découverte d'un savoir-faire lyonnais : l'impression sur soie, appelée aussi impression au cadre ou à la lyonnaise. Elle constitue la dernière étape de la longue chaîne des métiers de la soie : la mise en couleur du carré de soie.
La technique de l'impression s'est développée en France au XVIIe siècle. On a d'abord utilisé des planches de bois gravées en relief, puis dès 1920 des cadres de zinc. La soie blanche est tendue sur une table. L'imprimeur place de la couleur dans le cadre préalablement posé sur la soie et, avec l'aide d'un racle, il l'étend sur toute la surface. La couleur traverse les mailles de gaze du cadre : c'est la technique du pochoir. Sous nos yeux apparaît le foulard.
Lyon est mondialement reconnue comme la ville de la soie. Cette réputation s'explique historiquement par le grand nombre d'artisans travaillant la soie depuis le Moyen Age.
Depuis son invention, la Chine détient le monopole de la soie dans le monde et celle-ci devient très vite dans le monde médiéval une véritable monnaie au même titre que l'or et l'argent. Son introduction en Europe se fera à cette période par le biais de moines byzantins. Puis la soie et ses secrets s'exporteront par mer vers l'Italie (Gênes) puis vers le nord du continent.
Au 16ème siècle, Lyon devient ainsi une ville incontournable sur la Route de la soie.
Au début du 19ème siècle, Joseph Marie Jacquard invente à Lyon le premier métier à tisser automatisé par cartes perforées et révolutionne le processus de tissage en lui conférant une dimension industrielle. Son dispositif sera installé en haut des vieux métiers à tisser jusqu'alors utilisés par les canuts, artisans lyonnais de la soie régroupés dans le quartier de la croix-rousse. La généralisation des métiers Jacquard aura une incidence jusque sur l'architecture du quartier où les immeubles, pour faire rentrer les machines, nécessiteront des pièces de grande hauteur sous plafond et de hautes fenêtres.
(Commentaires extraits du site L'Atelier de Soierie).
Samedi après-midi, visite de Lyon.
Voir la présentation et l'histoire de Lyon, de la basilique Notre-Dame de Fourvière, du théatre antique (Wikipédia).
Voir aussi cet article sur le site : Une magnifique vidéo de Lyon.
Samedi soir : dîner-croisière Rhône et Saône
Dimanche matin : la messe ...
L'hôtel Valpré dispose d'une chapelle, car ce domaine appartient depuis 1947 à la Congrégation religieuse de l’Eglise Catholique des Augustins de l’Assomption (Assomptionnistes). Voir ici l'histoire de Valpré.
Puis la cérémonie au monument aux morts.
Dimanche midi, le repas de clôture.
Dernière soirée.
Photo de groupe ... et photos de groupes.
Crédits photos : ce reportage photographique a été composé à partir des très nombreuses photos fournies par Bernard et Dominique Amilin, Michel Blanc, Roger Cathou, Gilbert Delamarre, Gérard et Anne-Marie Lamblot, Bernard Marcq, Gérard et Marlyna Viéville.
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